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Sur la route du Vendée Globe #6 : Armel en pleine forme à mi-parcours !

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  • Le 18 décembre 2020
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Des abandons, de la casse et des réparations sur presque tous les bateaux, un sauvetage miraculeux hors norme, des conditions météos difficiles... pour les 27 concurrents encore en course, le Vendée Globe 2020 est fidèle à sa réputation d'Everest des Mers. A mi-parcours, nul ne sait qui remportera cette neuvième édition. Une chose est sûre, Armel Tripon remonte tranquillement la flotte et affiche régulièrement de belles vitesses sur son bateau l'Occitane. Malgré l'adversité, le marin, compétiteur dans l'âme, est serein et optimiste. Évoluant à la 14e place du classement après 40 jours de course, il reste concentré sur son objectif : boucler la boucle, et vient de franchir le 2ème cap de son tour du monde, le Cap Leeuwin, promontoire reculé et mystérieux du sud de l’Australie. Il continue de faire partager à tous cette aventure extraordinaire. Il mesure sa chance. Et en cette veille de Noël, adresse ses vœux à tous les étudiants avec un message d'espoir : "Soyez forts et allez au bout de vos rêves ! "

Retrouvez l'intégralité de l'émission enregistrée à la Halle 6 en direct de l'Océan Indien avec Armel Tripon

Un café dans l'Océan Indien En partenariat avec Nantes Métropole, et l'Université de Nantes,  "Un café dans l'Océan Indien avec Armel Tripon ", a été enregistrée  en direct le mercredi 16 décembre de 13h30 à 14h30 dans les locaux de l'Université. Parmi les invités à cet échange animé par Maxime Cogny, Francky Trichet, Vice-président de Nantes Métropole,  Arnaud Guevel, Vice-président de l'Université de Nantes, Dominique Vittet, routeur météréologue, Michel Douville De Franssu, team manager l'Occitane en Provence.

Résumé de la semaine 

Un Réveillon dans le Pacifique ?

mino Tandis que le skipper nantais passe  le Cap Leeuwin ce vendredi après-midi, qui ne signera pas encore son entrée dans le Pacifique puisque celui-ci commence plutôt à la longitude de la Tasmanie, le voici obligé d’enchainer les manoeuvres le long de la ZEA (la Zone d’Exclusion Antarctique ), zig-zaguant dans un bon flux de nord-ouest. En effet, de la même façon qu'un bateau ne peut pas "remonter au vent" quand celui est de face, il n'aime pas non plus l'avoir tout à fait dans le dos. Mais une dépression arrivant par le sud-ouest dès cet après-midi pourrait bien propulser Armel jusque dans les 50e Hurlants !... Quand Armel devrait avoir de bonnes vitesses les jours à venir, le groupe de tête (point rouge) finira par évoluera selon les fichiers en même temps qu’une "molle", ou "pétole", dérivant vers l’est, permettant à Armel de grignoter petit à petit encore l'écart qu'il a sur ses concurrents devant ! Et pourquoi pas dépasser la Nouvelle-Zélande jeudi prochain pour le 24 décembre (point jaune) ? Le Père Noël pourra-t-il l'accueillir dignement ? A suivre...

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Seul au monde

Quarante jours dans le sillage et à peine la moitié du parcours réalisé, Armel et son compagnon de route de carbone continuent à s’apprivoiser et à expérimenter ensemble la solitude du Grand Sud, son intensité aussi. La route est longue encore, mais déjà le skipper nantais semble bien se faire à cet état singulier d’animal marin, peut-être est-ce sa plume et ses mots qui nous rappellent le mieux son incroyable humanité :

« Je me retrouve donc dans ce décor somptueux avec ces nuances de gris qui vous font confondre l'horizon de la mer, il n'y a que  la houle et ses déferlantes d'écume blanche au sommet pour se détacher du tableau! Il est 1 heure du matin, je suis seul sur le pont de mon bateau, dans l'aube naissante d'une aquarelle fin de nuit australe et je souris à la vie qui m'a conduit à être ici, à interpeller les albatros qui se moquent bien de mon étrange bateau volant qui ne sait qu'être poussé par le vent, et accélérer par à-coups, quand une vague veut bien le pousser. Seul en mer, seul dans mes choix stratégiques, dans mes manoeuvres, seul dans mes nuits de course effrénées, seul dans mes repas, seul et confiné dans 4m2, seul mais heureux d'un destin choisi, d'un choix de vie libre comme l'étaient ces marins intrépides. Vivre cette course est inouïe et ressentir cette désolation, ce paysage qui n'est pas fait pour s'attarder, a une saveur difficilement explicable; j'en mesure chaque jour l'intensité et la beauté. »  Armel Tripon

Source Margaux Le Joubioux


 
Mis à jour le 15 octobre 2021.
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