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Santé du futur : le GIP ARRONAX se dote d’un second cyclotron
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Le 13 décembre 2022false false
Fort de plus de dix ans d’expérience dans la production de radionucléides et de radiopharmaceutiques à visée médicale, le GIP ARRONAX, qui implique plusieurs laboratoires de Nantes Université, va se doter d’un deuxième cyclotron de basse énergie. Cet accélérateur compact de haute puissance sera utilisé pour produire du cuivre-64 de manière régulière et en grande quantité destiné aux équipes françaises de recherche en médecine nucléaire. Il sera mis en service sur le site de Saint-Herblain, mi-2024. Ce nouvel équipement renforcera le leadership national et la visibilité internationale de la communauté Arronax Nantes.
Développer de nouveaux partenariats avec des industriels
Les caractéristiques du futur cyclotron seront adaptées pour produire du Cu-64 ainsi que d’autres isotopes d’intérêt pour la recherche en médecine nucléaire, tels que le scandium-44, le zirconium-89, le terbium-155 ou le gallium-68. "L’équipement sera installé dans l’une des casemates attenantes au cyclotron Arronax et relié à une chaîne de production stérile de radiopharmaceutiques qui existe déjà", précise le Pr Férid Haddad. "De cette manière, nous optimisons les coûts financiers associés à cet investissement." Grâce à cet équipement, le GIP ARRONAX pourra aussi développer de nouveaux partenariats avec des industriels.Les travaux d’installation débuteront en mai 2024 sur le site de Saint-Herblain, en vue d’une mise en service mi-2024. Des travaux préalables d’aménagement du site seront nécessaires et se dérouleront au cours de l’année 2023. Avec l’implantation de ce second cyclotron, le pôle nantais de recherche et développement en médecine nucléaire, incluant le LabEx IRON, le SIRIC ILIAD, la communauté Arronax Nantes et l’Isite NExT, renforce son leadership national et sa visibilité internationale.
En savoir plus
Arronax Nantes est une communauté d’acteurs nantais travaillant sur la recherche et le développement de la médecine nucléaire. Elle compte :
- Le GIP ARRONAX,
- Le laboratoire Ceisam,
- Le CRCI2NA,
- Le LS2N,
- Subatech,
- La plateforme CRIP-Oniris
- Les services de Médecine Nucléaire du CHU de Nantes et de l’ICO.