LabCom RISCA : une nouvelle utilisation de nos données pour mieux comprendre et traiter certaines pathologies

L'utilisation de nos données médicales personnelles (numérisation des dossiers papiers,...) est devenue en quelques années une des tendances majeures pour tenter d'améliorer la médecine de demain. Seulement aujourd'hui, la plupart des études statistiques réalisées à partir de nos "data" sont basées sur les mêmes modèles statistiques alors que des centaines d'autres peuvent potentiellement offrir des résultats bien plus précis.

Des chercheurs nantais en biostatistique expérimentent donc actuellement une approche originale. "L'idée est de développer des modèles adaptés à une pathologie et de les proposer via un logiciel spécifiquement adapté à la base de donnée correspondante", explique Yohann Foucher, coordinateur du LabCom RISCA, laboratoire public-privé situé au sein de l'Institut de Recherche en Santé 2 (IRS 2).

Le développement du logiciel Plug-Stat® s'appuiera dans un premier temps sur les données de 5 cohortes coordonnées par des médecins-chercheurs en transplantation rénale, en réanimation chirurgicale, en chirurgie cardiaque et en addiction aux jeux. "Ce nouvel outil pourrait par exemple permettre aux médecins de connaître plus précisément les facteurs influençant le temps de survie d'un greffon chez des patients transplantés d'un rein." Dès le troisième trimestre 2017, Plug-Stat® pourra être proposé à d'autres cohortes intéressées par l'outil.