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  • Le 20 octobre 2022
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Le laboratoire Motricité Interactions Performance (MIP, UR 4334, Nantes Université) était présent aux Championnats du monde de cyclisme sur piste qui se déroulaient du 12 au 16 octobre sur le Vélodrome National de Saint-Quentin en Yveline. La raison ? Les chercheurs nantais collaborent depuis près de deux ans avec la Fédération Française de Cyclisme (FFC) dans le cadre d’un programme de recherche "Sport de très haute performance" (THPCA2024) dont l’objectif est de préparer et d’optimiser les performances des cyclistes français pour les prochains JO de Paris 2024.

Les chercheurs nantais - Sylvain Dorel, responsable scientifique de l’axe de recherche visant à optimiser la production de puissance, et Iris Sachet, docteure de Nantes Université (Thèse CIFRE, MIP-FFC) - sont venus aux championnats du monde récolter des données de puissance et des données vidéo. Ces données permettront d’optimiser le transfert des connaissances issus des travaux expérimentaux réalisés dans le cadre du projet de recherche au service de la performance de haut-niveau (e,g, optimisation des qualités neuromusculaires des athlètes, et des braquets à utiliser en compétition).

Plus largement, cet événement était également l’occasion pour le laboratoire Motricité Interactions Performance (MIP) et la fédération (au travers son staff et la cellule Recherche et Performance managée par Emmanuel Brunet) d’objectiver les premiers impacts positifs du travail engagé et des éléments concrets transférés qui ont pu participer à l’amélioration des performances des athlètes français.
 

Des médailles d'or et de bronze comme première étape

Sur la piste, l’équipe de France de poursuite par équipe féminine, particulièrement engagée dans le projet depuis le début, a obtenu une belle médaille de bronze, premier résultat majeur sur la scène internationale de cette équipe. Deux autres médailles, d’or cette fois, sont venues compléter la série avec les titres de championne du monde en sprint pour Mathilde Gros (Vitesse) et Taky Marie-Divine Kouamé (500 m). Pour les chercheurs nantais, ces médailles obtenues par ces jeunes athlètes particulièrement engagées dans le projet depuis le début, est une source de motivation majeure : elles viennent conforter la capacité du projet à apporter des solutions transférables sur le terrain de la performance de haut-niveau. L’événement a permis aussi d’évaluer le chemin qu’il reste à parcourir et les pistes à prioriser, avec les JO de Paris 2024 en ligne de mire.
 

Le projet THPCA2024

Le projet THPCA2024 fait partie des lauréats de l’appel à projets "Sport de très haute performance", programme Prioritaire de Recherche (PPR) en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Doté de 20 millions d'euros, il est financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA). Le laboratoire MIP porte ou est impliqué dans 4 projets de recherche labellisés. Dans le projet THPCA2024, Iris Sachet, recrutée par la FFC en tant qu’experte scientifique, joue un rôle central dans ce dispositif de collaboration historique entre la FFC et le laboratoire.